dimanche 3 février 2013

LE RAS LE BOL DE SISYPHE :



LE RAS LE BOL DE SISYPHE :

« Célibataire de 60 ans, les cheveux blancs, je suis de plus en plus qualifiée de Mademoiselle, titre dont j’avais réussi à me débarasser auprès des organismes : l’informatique (des amies divorcées ou veuves sont confrontées aux même problème) est sûrement à l’origine de ce désordre qui gène ma vie pour des raisons de sécurité d’abord sans négliger les aspects ségrégationnistes, ridicule etc.»Exemples : récemment licenciée par mon employeur (une directrice des relations humaines) m’a refusé le titre de Madame pour ma retraite. Un notaire a fait de même.» » Lettre datée de 1995, d’une habitante de la région parisienne.

« Je suis célibataire et « Femme à part entière ». (..)
 Comme d’autres célibataires avec lesquelles j’espère réaliser un « rendez vous de la vie » je me bats contre toute espèce de discrimination dont souffrent encore parfois les célibataires. Une amie était étonnée que je me fasse appeler « Madame » , y compris sur mes intitulés de chèques. Séjournant souvent en Allemagne, j’ai eu tôt l’habitude d’être appelée « Madame », car c’est le titre que l’on donne dans ce pays à toute femme, mariée ou non, de plus de vingt cinq ans. Pourquoi nous, femmes, devrions nous afficher notre état de célibataire, alors qu’un homme, quel que soit son état de vie, sera toujours appelé « Monsieur » ? Cela peut sembler un détail, mais je ne pense pas : il y a tellement d’a priori sur les célibataires : « vieilles filles » , « laissées pour compte » Y. 42 ans ans Horizon Femme journal de l’Action Catholique Générale Féminine janvier février 1993 .

“ Pour (.») les mères célibataires, divorcées, femmes mariées ayant décidé de garder leur nom, le port du nom de jeune fille entraine toutes sortes de complications, d’indiscrétions, d’humiliations. Quand cessera t on de poser la question : “ Madame ou Mademoiselle ? ”. Marina Yaguello

« Une collègue , mère de famille, membre du conseil de l’Université a dû demander au président de ladite Université, qui persistait à l’appeler Mademoiselle alors qu’elle était enceinte jusqu’aux dents : » Au bout de combien de grossesses aurais je droit au titre de Madame ? « . Marina Yaguello

« Vous vous rendez compte de votre responsabilité ? C’est un faux que vous me demandez de rédiger ! A la limite je veux bien écrire Mlle X, dite Mme X » Un clerc.

« On vous a envoyé un courrier sous le nom de Mlle : et alors ?. Il n’y a pas de grief. Je ne sais à quoi vous vous occupez , mais moi j’ai pas le temps de m’attarder la dessus, moi je ne formalise pas quand on m’appelle Monsieur au lieu de Maître. C’est un problème de vie privée, et alors ? La terre ne va pas s’arrêter de tourner pour cela, au revoir. « Un huissier.

 « Votre diplôme au nom de Madame ? Ha non, moi je ne suis pas d’accord » Un fonctionnaire du ministère de l’Education Nationale.

« Vous voulez changer l’intitulé de votre compte bancaire ? Ca ne se fait pas comme ça !  Il faut apporter le livret de famille ou le certificat de mariage. » Un employé de banque.

Une jeune femme dans un magazin en 1995:
« Je réclame qu’ils changent ma carte d’achat, où ils ont écrit Mlle parce que j’ai dit que j’étais célibataire : ils ne veulent pas. C’est très gênant pour moi de recevoir des courriers au nom de Mlle alors que la concierge sait que j’ai un enfant. »
Une prof à Paris : « Je dois toujours me battre avec l’administration de mon lycée pour qu’on ne m’appelle pas Mlle, comme si elle ne savait pas que c’est important vis à vis des élèves. »

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